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Biovigilance sur les Organismes Nuisibles Réglementés et les Emergences : détection, risques épidémiologiques
et moyens de lutte

Le mode de multiplication végétatif de la pomme de terre, l’intensification des échanges commerciaux, les évolutions climatiques et des pratiques culturales, la réduction du panel de produits chimiques de synthèse, multiplient le risque d’introduction ou de dissémination d’organismes pathogènes actuellement absents ou présents de façon limitée sur le territoire européen.

Certains d’entre eux constituent une menace sérieuse pour les cultures de pomme de terre par les dégâts qu’ils peuvent provoquer et les difficultés pour les éradiquer. Ils sont classés par les autorités sanitaires européennes sur les listes des Organismes de Quarantaine (Règlement Santé des végétaux 2016/2031) pour lesquels aucune tolérance n’est admise avec obligation de contrôle et mise en œuvre de méthodes de lutte adaptées en cas de détection. Les conséquences économiques pour les producteurs concernés par la détection d’un Organisme de Quarantaine peuvent être considérables du fait des dégâts occasionnés mais aussi des strictes mesures de gestion de foyers. 

Les parasites pris en compte dans le programme sont : 

 

  • les bactéries du complexe Ralstonia solanacearum (R. solanacearum, R. pseudosolanacearum et R. syzygii) et Clavibacter sepedonicus, respectivement responsables des maladies de la pourriture brune et de la pourriture annulaire sur pomme de terre ; 

  • ​les nématodes à galle, Meloidogyne chitwoodi, M. fallax et M. enterolobii, et les nématodes à kystes, Globodera pallida et G. rostochiensis, espèces très préjudiciables car difficiles à éradiquer de par leur large gamme d’hôtes pour les premiers et de par leur forme de survie, le kyste, pour les seconds. Une biovigilance est maintenue sur d’autres espèces de Meloidogyne susceptibles d’être introduites sur le territoire ou déjà présentes sporadiquement en Europe ;

  • Candidatus Liberibacter solanacearum, bactérie du phloème transmise par des psylles et qui provoque la maladie du Zebra Chip sur pomme de terre en Amérique du Nord et en Nouvelle Zélande. Certains haplotypes, différents de ceux responsables du Zebra Chip, ont été détectés dans plusieurs pays européens sur apiacées et de façon sporadique sur pomme de terre (Espagne, Finlande) ;

  • Les phytoplasmes et les pospiviroïdes présents de façon sporadique en Europe et qui ont récemment été détectés dans certains pays de l’UE. Une biovigilance est donc maintenue sur ces Organismes Réglementés Non de Quarantaine (ORNQ) mais pour lesquels aucune tolérance n’est admise.

 

L’enjeu de ce programme est donc de préserver l’état sanitaire privilégié du territoire et des cultures vis-à-vis des organismes de quarantaine et de parasites émergents, notamment en renforçant les actions de biovigilance et de prophylaxie et en repensant les stratégies de lutte. 

L'équipe

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Anne-Claire Le Roux

Responsable programme

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Marie-Sophie Neveux

Technicienne de recherche

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Laure Berton

Assistante ingénieure

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Pauline Dewaegeneire

Ingénieure d'études

Responsable expérimentations

Comité Nord
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Bruno Massa Ngala

Ingénieur de recherche

Comité Nord 
Achicourt (62)

  • LinkedIn
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Florian Manceau

Technicien de recherche

Comité Nord
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Peggy Colson

Aide technicienne

Comité Nord
Achicourt (62)

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Aurélie Leclerc

Technicienne de recherche

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Sarah Trempont

Assistante ingénieure

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Antinéa Sallen

Doctorante

ANSES
Angers (49)

Nos partenaires

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